Nous sommes venus à la proposition de cette université d’été par CVX dont nous sommes membres, et c’est cela qui nous permet en fin de we de nous sentir envoyés.
Entre les deux, invités à mieux connaître et à rencontrer, nous avons été transformés et modelés, dans la lucidité et l’action, dans l’audace et l’humilité.
« Seule la rencontre change les cœurs », et une dynamique du lien nous entraîne, comme une spirale ascendante.
Connaître la réalité des migrations dans notre société par différents moyens (entendre, s’informer, échanger avec les acteurs de terrain et les migrants…)
Cela nous invite à écouter, accepter la différence, rencontrer dans la vérité ce que chacun est dans ses besoins, ses fragilités, élargir notre regard, reconnaître notre besoin les uns des autres.
Intelligence collective où chacun trouve sa place, avec un besoin de réseau pour que les talents se complètent.
Puis oser témoigner que le « vivre ensemble » est possible.
Simplicité pour poser nos peurs afin de s’en délivrer, et simplicité de la rencontre.
Rencontre par les besoins humains : manger, boire, avoir un toit, mais aussi rencontre dans le partage de la culture par les chants, les danses, l’art. Nous n’avons pas « cogité » sur la rencontre, mais vécu vraiment la rencontre, comme une rencontre amoureuse.
Chemin d’humilité et d’hospitalité. Prise de conscience de nos limites, de nos fragilités, de nos peurs è chacun à sa mesure, agir ensemble. « D’une écoute virginale » (Maurice Bellet) à un engagement actif.
Attention à l’hyperactivité qui nous fait passer à côté de la rencontre. En faire – Enfer – L’enfer me ment.
Reconnaître l’autre comme un être fragile, unique, relié : « je t’ai gravé sur la paume de mes mains »(Isaïe). Attention à ne pas stigmatiser. Etre dans une réponse partagée, une humanité partagée.
Les politiques agissent en nous emboîtant le pas, à nous de montrer le chemin.
Dans la rencontre gratuite, simple, on se rend compte de nos trajectoires de vie.
L’université d’été a permis d’avancer dans un discernement des appels reçus, de changer sur soi et sur les autres, d’éveiller la curiosité sur les réalités des migrations.
Les témoignages des acteurs du terrain ont souligné l’importance du travail collectif, l’importance du cadre, le questionnement sur les limites de l’engagement ; ils ont montré les fruits recueillis.
Simplicité, humilité, amour, fraternité, réalisme et lucidité.
Faire ensemble, ne pas être seul, dimension collective.
Nous avons plus à apprendre qu’à donner. C’est moi qui vais grandir.
La demande du prochain prime : qu’est-ce que je peux apporter ? qu’est-ce que l’autre attend de moi ?
Ecouter, être dans l’action tout en acceptant notre impuissance.
Oser, risquer, dépasser ma peur, partager
Nous sommes des privilégiés, mettons-nous en route, soyons au service des plus démunis, bougeons-nous.
Une extraordinaire aventure humaine.
Peurs évoquées, mais envie de s’engager et de répondre à l’appel du pape. Attraction pour l’étranger, pour les autres cultures.
Se mettre en mouvement pour agir, aider, rencontrer.
Créer des liens avec les migrants, s’ouvrir à la diversité sans préjugés. Vaincre ses peurs. Sortir de notre zone de confort, de nos bulles du quotidien.
Une personne à la fois.
Faire confiance au Seigneur.
De nombreuses grâces reçues au fil des rencontres.
Nous sommes tous appelés à témoigner de la rencontre avec les migrants qui sont des personnes comme nous, qui décident de quitter leur pays, qui ont une histoire, de la joie, des talents, une grande force intérieure et beaucoup de courage.
Prendre conscience de nos limites pour être plus ajusté dans nos réponses au quotidien.
La libre circulation des personnes est un droit de l’homme, comment valoriser les personnes plus que les biens ?
Changer de regard personnellement pour agir avec d’autres.
S’accueillir mutuellement comme des personnes permet une vraie réciprocité. Chacun reçoit de l’autre.